Risques médicaux

Certaines personnes peuvent être à risque de crises photosensibles sans le savoir, ou sans avoir été auparavant diagnostiquées avec une épilepsie. On estime qu’1 personne sur 4 000 souffre d’une forme d’épilepsie photosensible, 90 % des patients ayant leur première crise avant l’âge de 20 ans.

L’épilepsie photosensible est souvent transmise par les parents (en particulier les mères photosensibles, dont les enfants ont 25 % de chances de présenter des signes de photosensibilité) [1]. Même les personnes sans antécédents de crises ou d’épilepsie peuvent avoir une condition non diagnostiquée pouvant entraîner des "crises épileptiques photosensibles" lors de l’utilisation de la Dream Machine.

Si à un moment donné vous ressentez des mouvements involontaires (comme des spasmes), ou des convulsions, ou des contractions musculaires, ou une absence (perte de conscience), ou de la confusion, ou une forte sensation de déjà-vu, ou un vertige intense ou un évanouissement, arrêtez immédiatement d’utiliser la Dream Machine et consultez votre médecin. Ne reprenez l’utilisation de la Dream Machine qu’avec l’accord de votre médecin.

Si, à un moment quelconque pendant l’utilisation de la Dream Machine, vous ressentez l’un des symptômes mentionnés ci-dessus, le risque qu’ils évoluent en une crise convulsive complète peut être considérablement réduit en couvrant les yeux.

Épilepsie photosensible
L’épilepsie photosensible est une forme d’épilepsie dans laquelle les crises peuvent être déclenchées par des lumières clignotantes ou des motifs lumineux changeants.

Il existe plusieurs types d’épilepsies photosensibles (syndromes épileptiques dans lesquels les crises peuvent être provoquées par la lumière clignotante) :
• Les épilepsies héréditaires ou potentiellement héréditaires sont souvent photosensibles et comprennent :
• L’épilepsie myoclonique juvénile
• Les épilepsies généralisées primaires
• L’épilepsie absente juvénile
• L’épilepsie absente de l’enfant
• La myoclonie palpébrale avec absences (syndrome de Jeavons)
• L’épilepsie avec crises tonico-cloniques généralisées au réveil
•L’épilepsie du lobe occipital est également fréquemment photosensible.

Symptômes épileptiques spontanés
Des pertes de conscience inexpliquées, ainsi que des secousses involontaires des membres ou de la tête le matin, des absences ou des pertes de conscience passagères au réveil pouvant entraîner des difficultés de concentration, peuvent être des signes d’épilepsie potentiellement photosensible.

Ces symptômes épileptiques spontanés sont un bon indicateur du risque de crises photosensibles, même chez les personnes sans antécédents clairs de photosensibilité.
Même un seul épisode de l’un de ces symptômes suffit à représenter un facteur de risque significatif, et vous ne devez donc pas utiliser cette application si vous avez déjà connu l’un de ces symptômes.

Lésion cérébrale
Vous ne devez pas utiliser la Dream Machine si vous avez subi une quelconque lésion cérébrale, par exemple un accident vasculaire cérébral, un traumatisme, une encéphalite, une infection cérébrale / un abcès, une méningite sévère, ou une chirurgie cérébrale, en particulier si elle est récente.

Vous ne devez pas utiliser la Dream Machine si vous avez eu une tumeur cérébrale. Les crises sont plus susceptibles de survenir dans les jours qui suivent une lésion cérébrale, mais une première crise peut se produire jusqu’à 30 ans ou plus après.

Grossesse
Vous ne devez pas utiliser la Dream Machine pendant la grossesse, en particulier aux stades avancés, car les crises sont plus fréquentes pendant la grossesse et peuvent entraîner des dommages graves, voire mortels, pour l’enfant à naître [5].

Fatigue
Vous ne devez pas utiliser la Dream Machine après des périodes de privation de sommeil. Le manque de sommeil réduit de manière significative le seuil épileptogène, augmentant ainsi le risque de déclencher des crises chez les personnes sensibles.

Médicaments pouvant déclencher des crises
Nous déconseillons l’utilisation de la Dream Machine si vous prenez actuellement des médicaments contenant l’une des substances suivantes, car elles peuvent augmenter le risque de survenue de crises.
Si vous avez le moindre doute concernant un médicament que vous prenez actuellement et son potentiel à déclencher des crises, nous vous recommandons de consulter le médecin qui vous l’a prescrit.

Médicaments utilisés dans le traitement des affections pulmonaires ou respiratoires :
• Aminophylline
• Théophylline

Antibiotiques :
• Isoniazide
• Lindane
• Métronidazole
• Acide nalidixique
• Pénicillines
• Ciprofloxacine

Antipaludiques :
• Méfloquine
• Chloroquine (également utilisée pour certaines affections rhumatologiques)

Antidépresseurs :
• Bupropion
• Clomipramine

Immunosuppresseurs :
• Chlorambucil
• Cyclosporine

Sédatifs :
• Diphenhydramine (Nytol)
• Prométhazine
• Autres antihistaminiques

Opiacés et opioïdes :
• Morphine
• Autres opioïdes
• Codéine
• Fentanyl
• Pethidine (mépéridine)
• Pentazocine
• Propoxyphène
• Tramadol

Stimulants :
• Amphétamines
• Cocaïne
• Méthylphénidate
• Phénylpropanolamine

Médicaments contre les nausées et le vertige :
• Cyclizine
• Prochlorpérazine
• Dompéridone

Antipsychotiques :
• Clozapine
• Chlorpromazine et autres phénothiazines
• Halopéridol, bénpéridol, dropéridol, mélpérone, azapérone (butyrophénones)

Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) :
• Acide méfénamique
• Aspirine
• Diclofénac
• Indométacine

Anticholinergiques :
• Oxybutinine

Médicaments contre la spasticité :
• Baclofène

Médicaments contre la démence :
• Donépézil
• Rivastigmine
• Galantamine
• Mémantine

Médicaments antimigraineux de la famille des triptans :
• Sumatriptan (Imigran)
• Zolmitriptan (Zomig)
• Rizatriptan (Maxalt)
• Frovatriptan
• Naratriptan

Médicaments contre la dysfonction érectile :
• Tadalafil (Cialis)
• Sildenafil (Viagra)

Nous révisons cette liste régulièrement afin de la maintenir à jour en fonction des connaissances les plus récentes concernant les médicaments pouvant déclencher des crises.

Sevrage alcoolique et des sédatifs
Les symptômes du sevrage alcoolique apparaissent généralement environ 6 heures après l’arrêt de la consommation d’alcool, et peuvent durer jusqu’à 6 jours. Ces symptômes incluent des crises d’épilepsie, de l’anxiété, de l’insomnie, des maux de tête, une labilité émotionnelle, des tremblements, de la confusion, des sueurs et une vision trouble.

Les crises d’épilepsie sont l’un des symptômes les plus fréquents du sevrage alcoolique et peuvent même, dans certains cas, être le seul symptôme observé.
Les crises liées au sevrage alcoolique surviennent principalement lors de la phase précoce du sevrage (plus de 90 % apparaissent dans les 48 heures suivant l’arrêt de la consommation d’alcool). Dans plus de 50 % des cas, d’autres facteurs de risque d’épilepsie sont également présents.
Environ 5 % des cas de crises d’épilepsie dues au sevrage alcoolique évoluent en crises épileptiques consécutives incontrôlées (status epilepticus), une situation d’urgence pouvant entraîner la mort ou des lésions cérébrales.

Après des périodes très prolongées de consommation d’alcool, les symptômes de sevrage alcoolique, y compris les crises, peuvent durer jusqu’à 2 semaines après l’arrêt de l’alcool et peuvent également inclure des hallucinations et illusions visuelles et auditives.

Des symptômes très similaires, y compris des crises, peuvent survenir lors du sevrage de sédatifs s’ils sont arrêtés brutalement après une utilisation prolongée

Troubles de la santé mentale
Vous ne devez pas utiliser la Dream Machine si vous présentez des symptômes associés à la psychose (ce qui peut inclure le fait de voir ou d’entendre des choses que les autres ne perçoivent pas). Cela est dû au fait que la lumière stroboscopique peut induire des expériences hallucinatoires, ce qui peut être perturbant si vous souffrez déjà de psychose.

Vous ne devez pas utiliser la Dream Machine si vous faites des crises de panique, si vous avez reçu un diagnostic de trouble dissociatif ou si vous présentez des épisodes sévères de dissociation.

Les attaques de panique sont des épisodes d’anxiété très soudains et inattendus, qui s’intensifient rapidement. Elles peuvent s’accompagner de sensations de terreur, de peur de mourir et de dissociation (impression d’irréalité).

Les troubles dissociatifs peuvent inclure :
• le trouble de dépersonnalisation-déréalisation (sensation d’irréalité concernant soi-même, son corps et/ou son environnement),
• l’amnésie dissociative (trous de mémoire concernant des événements ou des informations personnelles liés à un traumatisme ou à un stress intense, au-delà de l’oubli « normal »),
• et le trouble dissociatif de l’identité (présence de deux ou plusieurs personnalités distinctes).
• La dissociation peut également survenir dans le cadre du trouble de stress post-traumatique (TSPT), lorsque des personnes font l’expérience de « flashbacks » — c’est-à-dire des souvenirs intenses ou la sensation de revivre des événements traumatiques.
• La lumière stroboscopique peut déclencher des sensations d’anxiété et/ou de dissociation chez les personnes sujettes à ces expériences.
• Si vous avez des pensées, sentiments ou impulsions suicidaires intenses, nous ne recommandons pas d’utiliser la Dream Machine. Nous vous conseillons plutôt de demander de l’aide à vos proches, à votre famille ou à un professionnel de santé.
• La dissociation peut également survenir dans le cadre du trouble de stress post-traumatique (TSPT), lorsque des personnes font l’expérience de « flashbacks » — c’est-à-dire des souvenirs intenses ou la sensation de revivre des événements traumatiques.
• La lumière stroboscopique peut déclencher des sensations d’anxiété et/ou de dissociation chez les personnes sujettes à ces expériences.
• Si vous avez des pensées, sentiments ou impulsions suicidaires intenses, nous ne recommandons pas d’utiliser la Dream Machine. Nous vous conseillons plutôt de demander de l’aide à vos proches, à votre famille ou à un professionnel de santé.

Vous avez encore des questions ?

Si vous avez lu ce document et que vous avez encore des questions, vous pouvez nous contacter à tout moment à l'adresse suivante support@dream-machine.tech

En cas de doute, n'utilisez la Dream Machine qu'avec l'accord de votre médecin.